Pokémon TCG : The Pokémon Company contre-attaque les revendeurs avec de nouvelles mesures
The Pokémon Company contre-attaque : nouvelles mesures contre la revente abusive
La Pokémon Company déclare la guerre aux revendeurs qui profitent du succès croissant du jeu de cartes à collectionner (JCC). Face à la flambée des prix sur le marché secondaire, des actions concrètes sont mises en place pour limiter cette pratique.
Un succès grandissant et un marché secondaire incontrôlable
Avec la popularité du jeu mobile Pokémon TCG Pocket, l’intérêt pour les cartes physiques a explosé. Malheureusement, cette demande croissante a entraîné une flambée des prix sur les sites de revente en ligne. Des revendeurs achètent en masse des coffrets et boosters pour les revendre à des prix excessifs, rendant l’accès aux cartes plus difficile pour les véritables fans.
Une stratégie inédite : suppression de l’emballage plastique
Pour contrer ce phénomène, les Pokémon Center du Japon ont instauré une mesure radicale : retirer le film plastique des boîtes de boosters à la caisse. L’objectif est de compliquer la revente en évitant que les revendeurs puissent garantir un produit « neuf et scellé ». Cette pratique s’étend désormais au Pokémon Center de Singapour, marquant une première pour les cartes en anglais.
Les boosters restent sous blister, mais les coffrets ne sont plus recouverts de plastique. Si cette mesure peut freiner les revendeurs, elle divise la communauté. Les collectionneurs craignent une perte de valeur des produits, tandis que les joueurs y voient peu d’impact.
Régulation des distributeurs automatiques
Les distributeurs automatiques de cartes Pokémon, souvent vidés en quelques minutes par des revendeurs, font également l’objet de restrictions. Des quotas d’achat sont instaurés : une fois un certain nombre de ventes réalisées, la machine entre en pause avant de réapprovisionner. De plus, des panneaux interdisent le stationnement prolongé devant ces distributeurs, afin d’éviter les achats en masse.
Un marché sous tension et des conséquences pour la marque
Le scalping des cartes Pokémon a atteint des niveaux alarmants. Des incidents, comme des bagarres en magasin et des altercations à des distributeurs automatiques, ternissent l’image de la marque. Certains collectionneurs déplorent la rareté des produits, tandis que les nouveaux entrants ont du mal à obtenir des cartes à prix raisonnable.
Si cette situation persiste, The Pokémon Company risque de voir ses fans se tourner vers d’autres jeux, comme Lorcana ou Magic: The Gathering. L’entreprise envisage donc d’augmenter la production de cartes pour limiter la pénurie et la flambée des prix sur le marché secondaire.
Quelles solutions pour l’avenir ?
Bien que ces nouvelles règles puissent ralentir la revente abusive, elles ne suffisent pas à éradiquer le problème. Les revendeurs trouvent toujours des moyens de contourner ces mesures.
D’autres entreprises font face au même défi. LEGO, par exemple, pourrait être confronté à une situation similaire en 2026 avec le lancement de sa gamme LEGO Pokémon. Afin d’éviter une vague de scalping, LEGO devra anticiper la demande et assurer une production suffisante.
Le combat contre les revendeurs ne fait que commencer, mais The Pokémon Company semble déterminée à protéger sa communauté et à garantir un accès plus équitable à ses cartes. Reste à voir si ces mesures seront efficaces à long terme.
Sources d’informations sur les mesures prises par The Pokémon Company contre la revente abusive :
- Pokémon Center retire l’emballage plastique pour lutter contre la revente – JeuxVideo.com
- The Pokémon Company prend des mesures contre la revente de cartes – ActuGaming
- Pourquoi les distributeurs automatiques de cartes Pokémon sont désormais régulés – Kotaku
- La flambée des prix des cartes Pokémon : entre engouement et scalping – Le Monde
- Pokémon TCG : Un marché de plus en plus difficile pour les vrais fans – IGN
Ces articles détaillent les nouvelles règles mises en place dans les Pokémon Center ainsi que l’impact du scalping sur la communauté des joueurs et collectionneurs.